Pourquoi choisir un travail sur Soi en téléconsultation ?

Pourquoi choisir la téléconsultations ?

Avec la crise sanitaire liée à l’épidémie COVID 19, nous avons dû passer l’ensemble de notre patientèle à des séances en téléconsultations.
Et nous avons pu observer, l’une comme l’autre, chez chacun.e des patient.e.s suivi.e.s, que la connexion thérapeutique, celle qui échappe à la conscience du patient, était tout autant présente, voir davantage encore, lors de ces séances en téléconsultations.
En effet, l’absence visuelle de la thérapeute a renforcé cette connexion thérapeutique, avec une attention privilégiée du patient et une perception plus intense de la « présence à l’oreille » de la thérapeute, un peu comme un aveugle dont le sens dont il est privé est compensé par une sensibilité accrue d’un ou de plusieurs autres sens ; dans le cadre d’une séance en téléconsultation, la parole, l’écoute, la visualisation mentale sont plus libres et plus fortes.

Outil par excellence de la psychanalyse, le divan est un espace dans lequel l.e.a patient.e est confronté.e à l’absence du regard de l’Autre, regard physique bien sûr, mais surtout symbolique. Le patient peut alors s’évoquer et se raconter lui-même en toute liberté, et prendre conscience qu’il existe, même en l’absence du regard de l’Autre, des autres.
En présentiel, le thérapeute se place derrière le patient, afin que sa présence physique puisse s’effacer. Seule la voix du psychanalyste est perceptible pour accompagner l’introspection et le cheminement.
Les séances en téléconsultations, dans la mesure où le cadre est respecté par le patient (voir chapitre « Cadre des téléconsultations »), offrent un environnement encore plus favorable à la liberté d’Être, indépendamment de l’Autre, des autres.
Avec cette adaptation aux contraintes liées à cette crise sanitaire, nous avons découvert que ce que nous nommons en psychanalyse « l’attention flottante », cette aptitude qui permet au psychanalyste de se connecter au patient et de questionner ses paroles prononcées ou tues, voire « silencieuses », est indépendante d’une mise en présence physique, sur un même lieu, du patient et du thérapeute. Ainsi, la nécessaire étape du « transfert », clef de la thérapie, peut, tout autant, se mettre en place.

Une démarche psychothérapeutique en téléconsultation est parfaitement appropriée aux personnes qui rencontrent une difficulté de proximité, loin d’une grande ville ou de France.

• Les personnes vivant dans de petites localités, ou dans les DOM-TOM, apprécient les services d’un psy en ligne ; en effet, entreprendre une psychothérapie relève d’une démarche très personnelle, qu’il est légitime d’initier en toute discrétion, auprès de personnes compétentes qu’ils ne sont pas certains d’avoir à proximité de chez eux.

• Les personnes à mobilité réduites, les personnes âgées ou les personnes agoraphobes sont aussi des patient.e.s privilégié.e.s pour une psychothérapie en ligne.

Les français expatrié.e.s ou conjoint.e.s d’expatrié.e.s, les francophones, sont nombreux dans le monde. Ils peuvent éprouver le besoin d’exprimer leurs difficultés et leurs émotions en français, leur langue d’origine : voir « Vous êtes français.e ou francophone et vous vivez à l’étranger ».

Enfin, n’oubliez pas que ce mode de thérapie permet de continuer son travail thérapeutique, en cas de déménagement, plutôt que de l’arrêter ou de devoir tout recommencer avec un.e autre thérapeute. L’autre avantage, exprimé par les patient.e.s en téléconsultations, est qu’ils.elles se sentent moins assujetti.e.s à l’astreinte liées à la régularité du travail thérapeutique : gestion d’emploi du temps, frais et temps de trajets pour venir au cabinet, séances impossibles quand déplacements professionnels, ou vacances, etc.

Les séances en téléconsultations peuvent s’effectuer de n’importe où, partout en France et dans le monde ; il n’y a plus de limites géographiques.
Plus de simplicité, de disponibilité et donc de régularité dans les séances, pour un engagement plus fort envers Soi et une plus grande facilité à aller vers son propre regard sur soi-même.

« Aller vers soi, c’est accepter de prendre un chemin que l’on ne connaît pas… »